La guerre

Publié le par Syven

Hier soir à table, Haricot nous a encore sorti le jeu du grand méchant super vilain pas beau qui veut pas manger. Alors qu'il adore ce qu'il y a dans son assiette.

Sauf qu'hier soir, j'étais fatiguée et regarder Nereij s'échiner à lui faire avaler ses carottes à la crème en faisant du troc avec de la crêpe complète (de son assiette), ça me fatiguait encore plus.

J'ai demandé un break et j'ai décidé avec Nereij que bon stop, ça suffisait. Le repas, c'ets le moment de détente. Donc, s'il ne voulait pas manger ses carottes, très bien. Mais pas de yaourt, pas de dessert.

- Yourt ??? PoiRRe??? A mager !  A MAGER !
- Carottes.
- NON. NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!
- Alors pas de yaourt, pas de poire.

En digne tragédien grec, Haricot a pleuré toutes les larmes de son corps, il a sauvagement pris à partie son assiette de carottes, mais nous n'avons pas cédé. Quand nous avons eu fini, nous avons rangé.

Il était vert. Et mouillé de larmes. Je crois que c'est pour son père que ça a été le plus dur (malgré son éclatante prestation de "le yaourt c'est troooop bon !!!" )

J'applique la technique de la nounou. Pourvu que ça marche et que ce soir ou demain, il renonce à faire son cirque. Mon coeur de gaveuse professionnelle a bobo. 

Publié dans Super parents

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Visiblement tu as gere le conflit a ta facon et camarche :)...Avec un enfant c'est comme dans un couple, il faut etre dans la relation pour pouvoir la gerer.Mouarf je lis le com d'Angel et je me dis ho elle al'air super cette fille elle a un blog? Misere de moi quand j'ai enfin lu son nom...je plussoie : les enfants ont tres peu de moyens de faire sentir leur independance, le fit qu'ils grandissent et ont besoin de liberte, un peu ( pas trop). Ca passe forcement par l'opposition. Et meme si ils ont faim , la bouffe est un des rares moyens. Donc tu as regle le probleme de bouffe, mais pas celui d'independance. Moi je regle ca en lui apprenant a se servir d'objets de tous les jours et avec des joujoux "de grands" genre helicoptere ou avion a demonter avec un tournevis. Il a un sens d'accomplissemnt  du coup ailleurs ca se passe mieux.A toi de trouver ta sauce... 
Répondre
S
Ce WE, je n'ai pas eu le net, ce qui m'a privée de répondre à vos commentaires.Donc rassurez-vous, bien que je sois l'autorité faite femme (au moins), le but de ma tactique était de mettre fin à la confrontation qui s'installait depuis quelques jours. Pourquoi, je ne sais pas. On ne l'a jamais embêté sur la nourriture, il mange seul ou presque depuis ses 15 mois. Et ça a commencé par du boudage où il voulait que maman l'aide à manger.Si le Haricot n'a pas faim pour un plat qu'il aime, c'est qu'il n'a pas faim pour la suite. C'est la loi chez nous. C'ets comme ça et c'est tout.Deux soirs de ce traitement. Et ça a marché.Attention, nous n'abusons pas. S'il a mangé et qu'il dit qu'il n'a plus faim, je ne le forcerai jamais à vider son assiette. D'autre part, on lui demande s'il a très faim ou pas et on adapte les menus en fonction (genre crudité quand il s'est gavé de chouquettes chez la nounou). Et en plus, il assiste à la préparation des repas, alors on sait s'il est enthousiasmé par le plat. D'ailleurs, à part le brocolis, qu'est-ce qu'il n'aime pas? Même la langue de boeuf, il adore ça.On repart sur de bonnes bases comme avant. Il mange normalement à sa faim, mais pas de comédie infernale pour avaler une rondelle de tomate. C'est nettemen plus agréable.
Répondre
M
Tout pareil que les dames du dessus chez les Kaloos.On a le droit de manger, ou non.Même pas obligé de goûter pour te dire.Si on mange pas le plat on a droit au dessert quand même, mais juste un.Le double dessert chez nous c'est pour celui qui a bien mangé ;).Et euh je dois dire y'a des périodes avec et des périodes sans, mais en tout cas y'a pas de blocage de leur côté, ni de gros stress du nôtre pendant les repas ;)Bon courage
Répondre
A
Par rapport au titre de ton post "la guerre"Je dis toujours qu'il y a trois batailles à ne jamais engager avec les enfants, car elles sont perdues d'avance (à moins d'user de pratiques éducatives pour le moins contestables)- le sommeil- la bouffe- la propretéAlors oui pas de batailles, mais cela ne veut pas dire pas d'objectifs! Il en faut hein, bien sûr (dormir 10 heures par nuit dans son lit, manger un peu de tout dans des quantités raisonnables, aller aux toilettes). Après on est adultes, alors usons de notre ruse diabolique et de notre patience angélique, pour se donner du temps, et en prenant en compte le caractère de l'enfant, faire avancer petit à petit le rebelle dans la voie qu'on apprécierait qu'il emprunte.Le conflit ouvert c'est une perte de temps, l'enfant a toutes les cartes en main pour gagner: ne plus dormir, ne plus manger, se chier dessus. Faisez gaffe, et soyez plus malins qu'eux o/
Répondre
A
Oui comme Mattéic.Ici la politique c'est on mange si on a faim, si on ne veut pas manger c'est qu'on a pas faim. Ensuite je prends en compte le goût de chacun, moi je vois bien que des fois j'ai des folles envies d'un aliment, je vais ne manger souvent pendant trois semaines, m'en lasser, passer à autre chose, y revenir trois mois plus tard. Donc à table avec les enfants ça donne: on mange ce qu'il y a au menu. On a le droit de sauter tout ce qui ne plaît pas, mais il faut goûter au moins deux bouchées. Si on ne mange pas le plat, on peut manger le dessert, mais pas double dose de dessert (y'a pas écrit ducon sur mon front non plus oh) Et ça fonctionne très bien, petit à petit ils mangent de tout.Et oui aucun enfant ne se laisser crever de faim, donc moi quand rien ne plaît sur la table? Tanpiche, tu sors de table et basta. Tu mangeras mieux au prochain repas.
Répondre