Rideaux et finitions
Notre brave Nereij fait tout pour rendre le quotidien de sa nidificatrice le plus doux possible. On peut même dire qu'il rivalise d'efforts pour la combler. Câlins, toc-toc au petit qui refuse toujours de lui taper dans la main, achat compulsif de fauteuil, rien ne lui est épargné.
J'ai reçu mes rideaux la semaine dernière, et toute heureuse, je projetais de les accrocher le soir même. Pas moi-même, bien sûr. Malgré le nuage noir qui se profilait à l'horizon, le brave futur père m'apprit qu'il fallait finir d'habiller les baies avant de songer à poser quoique ce soit. Comme nous avions prévu de faire les finitions en dernier, (après tout ce qu'il reste à afire dans notre maison à peine bâtie), je vous laisse imaginer la tronche de 6 pieds de long que je tirais...
Mais super Nereij, sentant que j'allais grogner pendant des semaines, préféra crever l'abcès potentiel de mauvaise humeur de sa nidificatrice chérie.
"On s'occupera ensemble ce WE des fenêtres. Tu les auras tes rideaux, pou-poule !"
Dimanche après manger, on se met au boulot. Là, il m'explique : "on va découper les baguettes, faut faire comme ci comme ça..." Rien de bien difficile, sauf qu'il fallait grimper en hauteur. J'avais promis de l'aider mais franchement, la peur de me croûter m'a fait faire un repli stratégique digne du chat sous la table basse.
Avec un soupir, il me chargea donc de la peinture. Facile !
Sauf qu'en fin d'après-midi, les baguettes séchaient encore quand la lumière se fit dans mon esprit :
"On ne pourra pas les coller ce soir ! On ne pourra pas accrocher les rideaux !!!"
Ca-tas-tro-phe.
Mais mon homme, mon chéri, mon mari, mon futur père en puissance, prit aussitôt les décisions qui s'imposaient : "Je prends ma journée demain."
Donc hier, il les a collées les baguettes, après les avoir triées, parce que comme on est des malins, on avait tout mélangé et qu'on ne savait plus quelle baguette allait sur quelle baie vitrée. Pendant ce temps-là, je repassais les rideaux (faut vraiment que je sois shootée aux hormones, parce que j'ai une sainte horreur du repassage moi.)
Et, après avoir coupé du bois, fait des courses complémentaires, il a pu poser les rideaux ! A 22h00, on était encore à donner des coups de visseuse (7 baies vitrées quand même), avec des petites larmes dans les yeux (lui parce qu'il souffrait, moi parce que je jubilais.)
Bon, et comme il est vraiment formidable, il m'a demandé de faire des dessins de ce que je veux dans les placards.
Bonheur, joie, bonheur !!!
Bref, merci pour les rideaux. :)
J'ai reçu mes rideaux la semaine dernière, et toute heureuse, je projetais de les accrocher le soir même. Pas moi-même, bien sûr. Malgré le nuage noir qui se profilait à l'horizon, le brave futur père m'apprit qu'il fallait finir d'habiller les baies avant de songer à poser quoique ce soit. Comme nous avions prévu de faire les finitions en dernier, (après tout ce qu'il reste à afire dans notre maison à peine bâtie), je vous laisse imaginer la tronche de 6 pieds de long que je tirais...
Mais super Nereij, sentant que j'allais grogner pendant des semaines, préféra crever l'abcès potentiel de mauvaise humeur de sa nidificatrice chérie.
"On s'occupera ensemble ce WE des fenêtres. Tu les auras tes rideaux, pou-poule !"
Dimanche après manger, on se met au boulot. Là, il m'explique : "on va découper les baguettes, faut faire comme ci comme ça..." Rien de bien difficile, sauf qu'il fallait grimper en hauteur. J'avais promis de l'aider mais franchement, la peur de me croûter m'a fait faire un repli stratégique digne du chat sous la table basse.
Avec un soupir, il me chargea donc de la peinture. Facile !
Sauf qu'en fin d'après-midi, les baguettes séchaient encore quand la lumière se fit dans mon esprit :
"On ne pourra pas les coller ce soir ! On ne pourra pas accrocher les rideaux !!!"
Ca-tas-tro-phe.
Mais mon homme, mon chéri, mon mari, mon futur père en puissance, prit aussitôt les décisions qui s'imposaient : "Je prends ma journée demain."
Donc hier, il les a collées les baguettes, après les avoir triées, parce que comme on est des malins, on avait tout mélangé et qu'on ne savait plus quelle baguette allait sur quelle baie vitrée. Pendant ce temps-là, je repassais les rideaux (faut vraiment que je sois shootée aux hormones, parce que j'ai une sainte horreur du repassage moi.)
Et, après avoir coupé du bois, fait des courses complémentaires, il a pu poser les rideaux ! A 22h00, on était encore à donner des coups de visseuse (7 baies vitrées quand même), avec des petites larmes dans les yeux (lui parce qu'il souffrait, moi parce que je jubilais.)
Bon, et comme il est vraiment formidable, il m'a demandé de faire des dessins de ce que je veux dans les placards.
Bonheur, joie, bonheur !!!
Bref, merci pour les rideaux. :)