Episode grotesque

Publié le par Syven

Protagonistes : Gros Bidon (moi) Smoke (chat)
Objectif : étagère de quarante centimètres de haut à monter.

Etape 1 : ouverture du carton

Gros Bidon soupèse le carton, pensive.
Je devrais m'installer dans le salon. Je serais mieux, assise dans un fauteuil, pour ouvrir, et aussi pour visser !
Elle porte le carton jusqu'au salon, choisit son fauteuil, s'assoit.
Comment vais-je l'ouvrir ?
Elle décide de déchirer le carton avec ses mains, trop flemmarde pour aller chercher un outil.
Pxxxx ! Ca résiste !
Elle se lève, difficilement, pour s'emparer d'un cutter.
* fiérotte *
On fait moins le malin là !

Etape 2 : le déballage

Gros Bidon sort le contenu du carton. Admirative, elle apprécie les emballages qui font que la peinture des panneaux est intacte.
Il faut que j'aille voir si ça va vraiment bien avec le coffre !
Elle se dandine jusqu'à la chambre de Haricot et pose un pied de meuble sur ledit coffre.
(...)
Note de Smoke : elle s'est extasiée une bonne minute à voix haute sur le fait qu'elle est trop forte pour avoir trouvé THE couleur, et que ce sera trop beau une fois que la chambre sera montée.

Etape 3 : la notice
Gros Bidon retourne à son fauteuil et à son tas de planches pour étudier la notice de montage. Là, elle en apprécie la qualité (en connaisseuse, puisque rédacteur technique) qui l'assure de son succès à monter l'étagère.
Alors, les vis sont là, OK, et il me faut deux tournevis, un cruciforme et un plat.
Gros Bidon, en tant qu'ex-carreleuse, poseuse de lambris et autres occupations de bricol-girl, savoure sa puissante maitrise de la situation, puis se lève pour aller chercher les outils pensant déjà à la possibilité de monter elle-même la commode, même si elle n'a le droit de s'occuper que de l'étagère.

Note de Smoke qui a eu le temps de faire sa toilette et de se curer les griffes : le Nereij est pas fou, il ne lui fait pas confiance quand elle promet d'être sage.

Conclusion : Gros Bidon ne trouve pas les tournevis. Les boites à outils ont disparu. L'étagère est toujours en planches.

Publié dans Haricot story

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S
Je t'imagine tellement bien, je suis morte de rire... Trouf a trouvé lui aussi la parade à toute vélleité bricoleuse de ma part : tout est à l'étage de la dépendance à laquelle on n'accède que par une échelle fort inquiétante : explication, entre autres peurs (les fougères à cause des tiques et les fraises des bois à cause de la douve du foie), j'ai peur des échelles...ça le fait bien marrer et je me contente donc de peindre mes petits bidules pour le bébé ! <br /> Bon courage pour ta grosse journée !
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N
Ha ha ha ha mdr, pas mal le futur papa ! Le mien il a rien besoin de planquer, je suis trop nulle et ça me saoule trop de faire ces trucs-là. L'autre jour il m'a demandé si j'avais vu sa ponceuse, il a fallu qu'il m'envoie une photo de ponceuse pour que je puisse comparer avec les différents outils disponibles... Enfin note que tu vas bientôt passer dans la phase finale, où tu vas totalement inverser tes priorités : maintenant, tu vas vouloir avoir des contractions et tenter de provoquer l'accouchement... Donc monter des étagères, faire le ménage, danser toute la nuit, passer le week-end dans un grand magasin de meubles suédois, etc etc, deviennent des activités hautement recommandées !
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